Le sommeil a été court à Cossieux. Réveil à 4H30, après avoir veillé jusqu’à 23H20, Vigli étant venu nous rendre visite. L’«augustissime » Marcel, ami de longue date, mal réveillé, toussant et reniflant nous emmène à la gare d’Ambérieu-en-Bugey pour le train de 6H04. Annoncé avec un retard de 10 mn au départ il arrive à Lyon Part Dieu avec 2 mn d’avance sur l’horaire normal…Etonnant, non ! Comme aurait dit Monsieur Cyclopède.
Le TGV lui, part à l’heure à 7H11. Le voyage en première classe, s’iou plait, s’effectue sur de moelleuses banquettes, confortables et propices à la somnolence.
Nous arrivons vers 10H à Narbonne et paressons quelque peu à la terrasse d’une brasserie tout en buvant des cafés. L’autobus 51 Kiolis ne part qu’en tout début d’après midi. Nous trouvons alors un square ombragé et tranquille aux bancs accueillants. L’heure du casse-croûte a sonné et nous saucissonnons allègrement sous les feuillages de ce petit parc, face à la gare routière. Une animation se précise, provoquée par les nombreux scolaires qui rentrent chez eux. Nous sommes mercredi. Embarqués au milieu d’une multitude de têtes chenues dynamiques et sympas aux accents colorés qui nous regardent comme des extras terrestres nous voyageons à travers les collines. Il nous faut changer de car pour atteindre Durban-Corbières. Nous rejoignons vers 13H30 un petit l’hôtel au bord de la Berre à l’ombre de vieux platanes. Une sieste réparatrice s’impose après ce long voyage. En fin d’après midi, dans ce petit bourg plein de soleil, nous déambulons parmi les vieilles maisons de pierres, les ruelles tortueuses qui nous conduisent au château. L’atmosphère est remplie de senteurs. Arbres et arbustes sont en feuilles, en fleurs, ou en fruits. Les amandes sont magnifiques mais encore en lait….Dommage ! Les figues seront mûres dans un mois, tant pis….
Retour à l’hôtel après notre flânerie, pizza et bière, le régime chrono nutritif est déjà loin….
Demain il faut se lever à 6H30, alors au dodo…